Chacun d’entre nous a déjà eu besoin d’une petite aide financière pour réaliser un projet tel que l’achat d’une voiture, la rénovation d’une maison ou encore le paiement des factures. La solution la plus convoitée pour répondre à besoin de trésorerie reste la demande de prêt ou de crédit. Pour les plus démunis, il existe le microcrédit. Toutefois, ce mode de financement devient sujet à beaucoup de controverses et le doute s’installe : est-il vraiment avantageux ou présente-t-il un danger pour son souscripteur ?
Le mode de fonctionnement d’un microcrédit
Comme l’indique son nom, le microcrédit représente un prêt d’un montant faible attribué des artisans professionnels, des entrepreneurs ou à des particuliers qui n’ont pas accès aux prêts bancaires classiques. Ce type de crédit est surtout très sollicité dans les pays en voie de développement parce qu’il offre la possibilité de créer de nouveaux emplois avec un faible budget. En effet, le microcrédit est spécialement conçu par les organismes prêteurs en tant que levier d’action pour combattre la pauvreté dans le monde. Il a eu des impacts positifs dans certains cas, mais le bilan global n’est pas du tout très convaincant.
La mise en place du microcrédit consiste en général à prêter de l’argent à des personnes n’ayant pas la possibilité d’emprunter auprès des établissements bancaires. Et pour cause, elles ne possèdent pas de garanties réelles et d’apport personnel suffisant pour se faire accorder leur demande. Par ailleurs, la somme que ce profil d’emprunteur sollicite est trop faible pour intéresser les banques. C’est pourquoi certains organismes de prêts leur proposent de souscrire un microcrédit pour que ces emprunteurs puissent développer une activité génératrice de revenus tout en améliorant leur condition de vie.
L’intérêt de souscrire à un microcrédit
Nombreux sont les avantages que l’on peut profiter de ce mode de financement. D’abord, le microcrédit permet avant tout de répondre aux besoins vitaux des consommateurs. Il permet de disposer des fonds d’un montant très faible pour assurer le développement d’une activité génératrice de revenus. En effet, le manque de capital constitue le principal frein au développement de leur activité. Mais grâce au microcrédit, les entrepreneurs et les artisans professionnels ont eu le privilège de progresser et d’accéder successivement à de petits emprunts adaptés à leur besoin et à leur capacité de remboursement. Ensuite, il faut noter que le microcrédit constitue une excellente alternative en termes d’accompagnement qui permet de favoriser le partage d’expérience et de bonnes pratiques. L’autre avantage du microcrédit est qu’il peut être souscrit librement et offre l’opportunité de changer le mode de vie de l’emprunteur, mais à condition de rentabiliser son activité.
Les limites du microcrédit en quelques mots
Malgré ses divers avantages, le microcrédit reste quand même au centre de nombreuses critiques, notamment en ce qui concerne les taux d’intérêt appliqués dans cette prestation. Étant non régulés, on peut y constater des pourcentages scandaleux de la part des organismes prêteurs. En effet, son taux peut aller jusqu’à 70 %, ce qui peut entraîner un risque de non-remboursement des mensualités. Aussi, l’accès au capital est encadré par certaines conditions. Par exemple, si le souscripteur n’est pas membre d’un réseau d’accompagnement social, il n’aura pas le droit de contracter ce type de crédit.